[Article mis à jour le 06/09/2023]
Rachitisme, ostéomalacie, faiblesse musculaire, maladie cardiovasculaire, maladie auto-immunes… Voilà autant de conséquences possibles d’une carence en vitamine D. Ce nutriment occupe une place importante parmi les éléments faisant fonctionner l’organisme. Dans cet article, je vais vous faire découvrir un peu plus sur ce trouble très commun qui atteint plus d’un milliard de personnes dans le monde.
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Je ne suis pas une experte dans ce domaine, mais je suis passionnée par la nutrition et la santé.
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Sommaire
Qu’est-ce qu’une carence en vitamine D ?
La carence en vitamine D ou hypovitaminose D se traduit par le fait d’avoir une concentration du 1,25-hydroxyvitamin-D inférieur à 20 nanogramme par millilitre (ng/mL) dans le sang.
La vitamine soleil est un nutriment unique en son genre. D’un côté, il agit comme les hormones. D’un autre, elle est fabriquée par l’organisme lui-même grâce à l’exposition de la peau au soleil. Une fois synthétisée, elle doit encore être convertie sous sa forme active appelée1,25-hydroxyvitamin-D ou calcitriol pour être opérationnelle.
La vitamine D a deux fonctions principales :
- Elle aide l’organisme dans l’absorption du calcium et phosphore ;
- Elle contrôle la sécrétion de la parathormone, une hormone responsable de la résorption osseuse.
Cette vitamine aide à maintenir un taux normal de calcium et phosphore dans le sang et contribue ainsi à la santé des os. Elle entretien un bon état des muscles et améliore le système immunitaire. Elle prévient également certains cancers et le diabète et beaucoup d’autre encore.
Les causes possibles
L’hypovitaminose D peut survenir pour diverses raisons : raisons médicales, situation géographique, alimentation, hygiène et mode de vie.
Alimentation pauvre en vitamine D
A la différence des autres nutriments, les aliments riches en vitamine D sont peu nombreux. Les personnes suivant un régime restreint comme les végétariens ou encore celles allergiques aux aliments en contenant de la vitamine D risquent fort la carence. De même pour les nourrissons qui consomment uniquement du lait maternel, ce nutriment étant quasi-inexistante dans ce dernier.
Exposition limitée au soleil
L’ultraviolet B du soleil est l’élément principal dans la fabrication de la vitamine D par l’organisme. Les personnes trop souvent à l’intérieur, toujours à l’abri du soleil, celles qui mettent toujours de l’écran solaire ou encore celles qui se couvrent de la tête jusqu’aux pieds risquent l’hypovitaminose D. Mais d’autres personnes sont également à risque, notamment celles ayant un accès limité au soleil à cause de leur situation géographique ou la saison.
Incapacité de l’organisme à absorber la vitamine D
Les nutriments sont absorbés par l’intestin grêle. Mais certaines maladies comme maladie cœliaque, la mucoviscidose ou encore la maladie de Crohn empêchent l’intestin de fonctionner correctement et ainsi d’absorber les nutriments. Certaines chirurgies aussi, notamment les interventions de l’obésité comme la bypass gastrique réduisent la quantité de nutriments pouvant être consommés et peuvent entrainer une carence.
La couleur de peau
Les études ont montré que les individus à peau foncée ne synthétisent pas autant de vitamine D que ceux ayant la peau claire. Ceci tient du fait que le taux de la mélanine est plus élevé chez les personnes à la carnation sombre.
Plus la teinte est foncée, plus il y a de la mélanine et moins elle fabrique de la vitamine D. De ce fait, les personnes à la peau foncée devraient s’exposer plus longtemps au soleil que celles avec une peau claire.
Médicaments
La prise de certains médicaments peut réduire le taux de vitamine D dans le sang. En voici quelques exemples :
- Les laxatifs ;
- Les stéroïdes : prednisone ;
- Les médicaments hypocholestérolémiant : cholestyramine, colestipol ;
- Les antiépileptiques : phénobarbital, phénytoïne ;
- Les médicaments pour la tuberculose : rifampicine ;
- Les médicaments pour la perte de poids : orlistat.
Incapacité de l’organisme à convertir la vitamine D sous sa forme active
Le foie et les reins se chargent de la conversion de la vitamine D sous sa forme active en produisant les enzymes correspondants. Dans le cas où ces organes sont endommagés à cause d’une maladie, la transformation ne peut avoir lieu. Et sans être sous sa forme active, cet élément ne peut pas effectuer son travail.
L’obésité et surpoids
Dans le cas de la maladie chronique qu’est l’obésité, la vitamine D est coincée dans les cellules adipeuses les empêchant d’agir sur l’organisme. L’obésité est souvent reliée à une care. Toute personne possédant un indice de masse corporelle supérieure à 30 kg/m2 y est exposée.
L’âge
La capacité de l’organisme à fabriquer de la vitamine D diminue avec l’âge. Ceci est dû à l’altération du fonctionnement des reins. Par conséquent, l’organisme aura aussi du mal à absorber le calcium et le phosphore.
Quels sont les symptômes d’une carence en vitamine D ?
L’hypovitaminose D peut ne présenter aucun symptôme. Les signes peuvent varier selon le degré de la carence. Elle peut être à l’origine du rachitisme chez les enfants ou de l’ostéomalacie chez les adultes quand le manque est très sévère. Mis à part cela, les personnes souffrant d’un manque en vitamine D peuvent présenter les symptômes suivants :
- Grosse fatigue ;
- Douleur osseuse ;
- Douleur, faiblesse et crampe musculaire ;
- Prise de poids ;
- Dépression et anxiété ;
- Lente guérison après une blessure, chirurgie ou infection ;
- Tombe souvent malade ;
- Chute de cheveux.
Que faire en cas de carence ?
Si vous pensez manquer de vitamine D, consultez tout de suite votre médecin afin de pouvoir suivre le traitement adéquat. Il vous guidera et vous prescrira des compléments si nécessaire. L’automédication est fortement déconseillée. La seule chose que vous puissiez faire en attendant est de consommer les aliments riches en vitamine D et de vous exposer au soleil. Toutefois, l’avis d’un médecin sera toujours nécessaire, même quand il s’agit de faire un bain de soleil.
Comment diagnostiquer un manque ?
L’analyse sanguine est le seul moyen pour s’assurer qu’un individu est en manque de vitamine D ou pas. Pour le cas de l’hypovitaminose D, le test consiste à analyser le taux sérique en 25-hydroxyvitamin-D dans le sang. Le taux normal de calcitriol dans le sang est supérieur ou égal à 20 ng/mL. Si la valeur est comprise entre 12 à 20 ng/mL, le diagnostic est une insuffisance en vitamine D. Le médecin confirme cette carence quand le taux de calcitriol est inférieur à 12ng/mL.
Traitements
Le traitement consiste principalement à prendre des suppléments. Ces produits existent en 2 formats : la vitamine D2 appelée ergocalciférol, elle est d’origine végétale et la vitamine D3 appelée cholécalciférol d’origine animale. Le dosage et la durée du traitement varie selon le stade de la carence et la situation du patient.
Par exemple, pour un individu n’ayant aucun problème d’absorption de nutriments, le dosage est environ 1 250 microgramme (mcg) une ou deux fois par semaine, pendant 6 à 8 semaines. La dose est ensuite réduite de 20 à 25 mcg.
Le complément existe sous plusieurs formats : comprimés, liquides, poudres… Il est même possible de recevoir une injection. La prise de calcium en parallèle avec le complément en vitamine D est aussi recommandée. Mis à part cela, le médecin va aussi recommander de consommer certains aliments et de sortir de temps en temps pour que la peau puisse entrer en contact avec les rayons de soleil.
Des analyses sanguines peuvent être demandées tout le long du traitement pour ajuster le dosage des compléments en accord avec le taux de calcitriol dans le sang.
Les aliments à privilégier
Les aliments riches en vitamines D sont principalement des aliments d’origine animale :
- Poissons gras : maquereau, sardine, saumon, truite, thon, hareng ;
- Foie de bœuf ;
- Jaune d’œuf ;
- Fromage (emmental) ;
- Lait de Soja ;
- Champignon ;
- Les aliments fortifiés en vitamine D : céréales, jus d’orange, lait de vache, margarine…
Je suis Lucie, Maman de 2 adorables enfants. Et qui dit grossesse et trentaine passée dit « Attention à sa ligne ! ». Intéressée par la nutrition et désireuse de partager mes connaissances acquises dans le domaine, c’est tout naturellement que ce site a vu le jour en 2016. Epaulée par mon mari pour la partie technique et en contact avec plusieurs diététiciennes, j’espère vous apporter un regard unique et pertinent sur les sujets autour de l’alimentation et de la perte de poids.