[Article mis à jour le 08/09/2020]
L’endométriose se caractérise par la présence et la prolifération du tissu endométrial en dehors de la cavité endométriale. Les manifestations cliniques sont variées. Elle s’étend habituellement au cul-de-sac de Douglas ou aux ovaires et peut provoquer une hypertrophie ovarienne. Elle peut aussi impliquer les sites à distance (poumon-ombilic). L’endométriose est rarement retrouvée après la ménopause.
En causes :
- L’alimentation hypertoxique, inflammatoire ;
- L’inflammation aiguë chronique ou “le feu chronique » (l’alimentation inflammatoire, l’intestin hyperperméable ou grossièrement “passoire”, la résistance à l’insuline en sont généralement les facteurs inducteurs) ;
- Le stress oxydatif (Mon organisme compte insuffisamment de boucliers, les antioxydants, face aux agresseurs, les radicaux libres. C’est une cause majeure de vieillissement cellulaire) ;
- Le stress glyquée (« Je me caramélise :en cause :l’insulino-résistance) ;
- « La triade morphotype gynoïde, prise de poids et hyperoestrogénie » ;
- Les émonctoires de l’élimination oestrogénique déficients (intestin, foie) ;
- L’exposition aux perturbateurs endocriniens.
(Sous réserve des nouvelles données de recherche)
Autant de facteurs en cause dans l’endométriose. Nous retiendrons, l’exposition aux perturbateurs endocriniens.
Sommaire
Limiter les perturbateurs endocriniens, c’est limiter l’exposition aux xénobiotiques
Un xénobiotique est une substance présente dans un organisme vivant mais qui lui est étrangère : il n’est ni produit par l’organisme lui-même, ni par son alimentation naturelle.
Un xénobiotique est une molécule chimique polluante et parfois toxique à l’intérieur d’un organisme, y compris en faibles voire très faibles concentrations. Deux cas typiques de xénobiotiques sont les pesticides, et les médicaments.
Définition
Un perturbateur endocrinien (hormonal) est une substance ou un mélange de substances, qui altère les fonctions du système endocrinien et de ce fait induit des effets néfastes dans un organisme intact, chez sa progéniture ou au sein de (sous)-populations
Origine des perturbateurs endocriniens
- Origine naturelle : hormones, phytooestrogènes ;
- Environnementale (contamination de différents milieux) : eau, aliments, produits de consommation
- Résultats d’activités humaines : Objets de consommation courante, produits de traitement des cultures, médicaments, cosmétiques etc.
Conséquences des perturbateurs endocriniens
Augmentation des oestrogènes ce qui favorise l’hyperoestrogénie, en cause dans les pathologies hormono-dépendantes comme l’endométriose et la prise de poids de type gynoïde.
Les perturbateurs endocriniens (notamment les pesticides) sont une des causes de l’intestin poreux autrement dit hyperperméable (les jonctions serrées qui jouent le rôle « de joints d’étanchéité » entre les cellules de la paroi ou muqueuse de l’intestin grêle se détériorent). Cette «barrière trouée» laissera entrer dans la voie sanguine beaucoup d’intrus (Non-Moi). Progressivement, l’organisme, pour se défendre, s’installera dans «un feu chronique» ou inflammation aiguë chronique. Ce «feu chronique» agresse les cellules saines (stress oxydatif) et représente un facteur causal et aggravant de l’endométriose.
Comment faire ?
- Choix des aliments : bio ;
- Dioxine, PCB : limiter les viandes grasses, les poissons haut de chaîne, le gras laitiers ;
- Pesticides : préférer bio les féculents complets, les viandes et produits laitiers, les fruits et légumes (attention à la saisonnalité).
- Bisphénols et phtalates : limiter ou éviter les contenants en plastiques. Éviter de chauffer les aliments dans un contenant en plastique et privilégier les contenants en verre. Dans les conserves : ils ont remplacé le Bisphénol A par le bisphénol S. *Etude : Juillet 2019 : étude menée par l’ENVT ET Toxalim en collaboration avec les universités de Montréal et Londres, montre que le BPS (chez le cochon) persiste plus longtemps dans l’organisme et à des concentrations beaucoup plus élevées que le BPA ;
- Métaux lourds (Cd, Hg, Pb) : cigarette ; poissons ;
- Additifs : lire les étiquettes. Éviter au maximum les E.
Espèces de poissons
Ne pas consommer | Marlin, maquereau roi, thon rouge du Pacifique, saumon de Norvège, espadon |
Ne consommer qu’une fois/mois | Thon albacore, thon listao, thon jaune,hoplostèthe orange, tassergal, mérou, merlu, grenadier, vivaneau, flétan , Saumon d’Ecosse |
Ne consommer que 1 fois/semaine | Bar, anchois, sardine, chinchard |
Ne consommer que 2 fois/semaine | Hareng, maquereau tacheté, mulet, morue |
Consommer à volonté | Aiglefin |
Tableau récapitulatif des poissons et des recommandations de consommation par rapport à leur concentration en mercure
Les perturbateurs endocriniens
Remarque : il est préférable de laver et éplucher les fruits et légumes si non bio.
Astuce : plonger fruits et légumes dans une bassine d’eau mélangée à 2 càs de bicarbonate de sodium alimentaire pendant 15 min
Les additifs
L’eau
Le système de filtration par gravité est l’investissement incontournable, économique et écologique. Pour éviter les bouteilles en plastique et détoxifier l’eau du robinet des différents polluants : métaux lourds, résidus médicamenteux, herbicides contaminants, bactéries pathogènes et cystes, chlore, composés volatils organiques, contaminants et polluants émergents.
Pour le porte filtre il est préférable de le choisir en Inox.
Vous avez tout à gagner en limitant les perturbateurs endocriniens pour votre santé et la santé de notre planète !
J’ai une longue expérience de la relation humaine et j’ai compris que l’équilibre de la personne est le socle indispensable aux relations saines et à l’équilibre du macrosystème.
On ne peut morceler l’être humain. Comme face à la maladie, et oserais-je dire face à une problématique de prise de poids. Mon engagement, ma passion sera de vous transmettre différentes clés afin d’optimiser le préventif face au curatif.