[Article mis à jour le 06/09/2023]
La vitamine C présente principalement dans les fruits et légumes est essentielle à l’organisme. Il est impossible au corps humain de la synthétiser. Il est alors nécessaire de la chercher dans l’alimentation. En quantité suffisante, elle garde en bonne santé la peau, les dents ou encore les cartilages. Une carence en vitamine C entraîne des maladies dont il faut venir à bout. Je vous révèle les symptômes et les traitements liés à cette problématique.
Qu’est-ce qu’une carence en vitamine C ?
Comprendre la carence en vitamine C
Scorbut est le nom attribué à la carence chronique en vitamine C. Ses premières traces remontent à l’antiquité égyptienne et grecque. Elle était remarquée chez les marins au XV ème et au XVIII siècle qui naviguaient longtemps en mer. Elle avait causé la mort de beaucoup d’entre eux étant donné l’irrégularité de l’approvisionnement.
La carence en vitamine C est le résultat de la faible teneur en vitamine C dans l’organisme. Elle peut être à l’origine de nombreux problèmes comme le dysfonctionnement du renouvellement de collagènes. Dans les pires des cas, notamment elle cause des maladies que je vais vous en parler plus tard.
Les victimes du manque de vitamine C
Des catégories de personnes sont plus exposées à la carence en vitamine C que d’autres, à savoir :
- Les individus ne pouvant pas s’offrir des fruits et légumes avec une teneur élevée en vitamine C à cause de leur faible pouvoir d’achat ;
- Les individus qui suivent des régimes drastiques ;
- Les seniors victimes d’une alimentation peu variée ;
- Les individus addictifs à la drogue et/ou à l’alcool n’ayant pas un régime alimentaire équilibré ;
- Les personnes victimes d’une maladie les empêchant d’absorber correctement les nutriments et les vitamines des aliments, notamment la colite ulcéreuse ou la maladie de Chron ;
- Les femmes enceintes/allaitantes (leur organisme demande un apport journalier en vitamine C plus élevé) ;
- Les fumeurs assimilent la vitamine C plus vite que les non-fumeurs, d’où la nécessité d’en consommer plus.
Les facteurs de risque
Voici les facteurs de risque pouvant être à l’origine de la carence en vitamine C :
- Des maladies comme l’anorexie, ou encore les problèmes d’ordre mental ;
- Un régime alimentaire pauvre en aliment source de vitamine C ;
- Une famine ;
- L’âge ;
- Un régime alimentaire empêchant la consommation de certains fruits et légumes, à cause d’une allergie ;
- Une consommation importante d’alcool ou de drogue ;
- Un sevrage tardif du nourrisson.
Quels sont les symptômes d’une carence en vitamine C ?
Voici les symptômes courants d’un manque de vitamine C :
- La fatigue : la vitamine C fournit l’énergie nécessaire dont votre organisme a besoin pour entreprendre des activités. Un manque à ce niveau entraine une difficulté de la concentration.
- Le manque d’appétit : une carence en vitamine C réduit l’appétit : vous portez moins d’intérêt pour l’alimentation, même pour les nourritures que vous aimez bien. C’est une raison pouvant être à l’origine de la baisse d’énergie.
- La perte de poids : le manque d’appétit provoqué par le trouble entraine une perte de poids significative ou non.
- Les douleurs articulaires : une carence en vitamine C empêche le bon déroulement de la synthèse de collagènes. Cette situation entrave le fonctionnement des articulations. Cela peut causer une déchirure, une arthrite, une entorse ou une tendinite.
- La peau sèche : un apport correct en vitamine C contribue à la synthèse de collagènes, essentielle pour la santé de la peau. Cette dernière devient hydratée et souple, lorsque vous suivez un régime alimentaire équilibré.
- Le saignement de nez : les vaisseaux sanguins sont affaiblis à cause de la faible teneur en vitamine C dans l’organisme. Ils deviennent alors sensibles à une rupture entrainant un saignement des muqueuses au niveau du nez et des gencives.
- L’irritabilité : l’irritabilité dont il est ici question est en relation avec la baisse d’énergie causée par la carence en vitamine C. La victime est facilement irritée, frustrée et énervée jusqu’à ce que son régime alimentaire soit de nouveau stable.
- L’exposition aux microbes et aux maladies : la vitamine C participe au renforcement du système immunitaire. Il est important d’en consommer une quantité suffisante en Hiver et en Automne, deux saisons où les personnes tombent souvent malade.
- La difficulté à cicatriser : une synthèse anormale de collagènes entrave à la réparation des tissus. Résultat, la cicatrisation prend plus de temps.
- La forme tire-bouchon des cheveux : le manque de vitamine C endommage les cheveux. Ils sont exposés à une chute. Aussi, ils deviennent cassants. Ce n’est que des mois après la consommation normale de vitamine C qu’ils vont retrouver leur état.
- L’état des ongles : des ongles en forme de cuillère, munis de lignes rouges peuvent être les signes de la carence. Ils deviennent fragiles et cassants. Les lignes rouges sont une hémorragie d’éclat causée par la rupture des vaisseaux sanguins.
- La perte de dents : un mauvais état prolongé des gencives sont susceptibles de causer une faiblesse dentine responsable de la perte de dents.
Quelles sont les conséquences graves d’une carence en vitamine C ?
La vitamine C, tout comme les minéraux et les nutriments, occupent une place fondamentale. Attention, un manque important de cette vitamine risque d’entraîner des maladies comme l’hyperthyroïdie. L’hyperthyroïdie est due à une sécrétion importante d’hormones par la glande thyroïdienne. Cette situation peut provoquer une perte de poids, une augmentation de l’appétit et une palpitation cardiaque.
Elle peut aussi être à l’origine de la nervosité, des troubles du cycle menstruel chez la femme et des tremblements. L’anémie figure aussi parmi les conséquences graves du manque de vitamine C. Cette dernière participe à l’absorption du fer, un minéral essentiel pour prévenir l’anémie. Ce problème entraine la diminution en nombre et en quantité des globules rouges dans le sang.
L’anémie se traduit par l’essoufflement, la fatigue, la perte de poids, les vertiges ou encore la pâleur.
Que faire en cas de carence en vitamine C ?
Un diagnostic
Trois options sont envisageables pour diagnostiquer un scorbut, à savoir :
- Un examen physique : effectué par un spécialiste de la santé, le diagnostic consiste à évaluer les symptômes. Il est possible que le patient soit soumis à un questionnaire sur son régime alimentaire, pour identifier l’origine du problème.
- Une analyse sanguine : elle sert à mesurer la teneur en vitamine C dans le corps.
- Une radiographie des os : ce type de diagnostic concerne surtout les enfants. Il sert à déterminer la qualité de la croissance osseuse.
Une prévention
Vous pouvez faire en sorte que la situation ne s’aggrave pas, en attendant de vous rendre chez un médecin pour un diagnostic. Il est alors recommandé d’adopter un régime alimentaire équilibré et composé d’aliments sources de vitamine C.
Voici des aliments où vous allez en trouver en quantité intéressante :
- La cassis : 100 g = 140 mg de vitamine C ;
- Le poivron rouge : 125 ml = 95 mg ;
- Le kiwi : 100 g = 90 mg ;
- La fraise : 250 ml = 85 mg ;
- L’orange : un fruit = 70 mg ;
- Le brocoli : 125 ml = 52 mg ;
- L’ananas : 100 g = 48 mg ;
- Le chou de Bruxelles : 125 ml = 48 mg ;
- Le pamplemousse rose : un demi-fruit = 47 mg ;
- Le chou-fleur : 125 ml = 35 mg.
A noter que l’apport journalier recommandé de cette vitamine est de 90 mg pour les hommes, contre 75 mg pour les femmes.
Un traitement
Un traitement pour lutter contre un manque de vitamine C consiste à consommer un supplément d’acide ascorbique. Pour le cas d’un adulte, il est conseillé d’en administrer entre 100 à 500 mg trois fois par jour durant une à deux semaines. Il faut arrêter le traitement lorsque les symptômes disparaissent. Veillez à le combiner à un régime alimentaire équilibré. Dans le cas d’un scorbut, il est nécessaire de consommer l’apport thérapeutique recommandé. La durée du traitement peut aller d’une à deux semaines, le temps nécessaire pour que les symptômes disparaissent.
Je suis Lucie, Maman de 2 adorables enfants. Et qui dit grossesse et trentaine passée dit « Attention à sa ligne ! ». Intéressée par la nutrition et désireuse de partager mes connaissances acquises dans le domaine, c’est tout naturellement que ce site a vu le jour en 2016. Epaulée par mon mari pour la partie technique et en contact avec plusieurs diététiciennes, j’espère vous apporter un regard unique et pertinent sur les sujets autour de l’alimentation et de la perte de poids.